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Festivalul teatrului scurt
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L’idée et la réalisation d’un festival national de théâtre à Oradea représentent le résultat d’une collaboration efficace entre plusieurs institutions culturelles et entre des gens passionés par cette forme d’art, ayant tous contribué, par leur initiative, à un apport essentiel de créativité dans cet espace théâtral.
La direction du théâtre, l’Inspectorat pour la Culture et la rédaction de la revue « Familia » se sont tous préoccupés de créer un festival national à Oradea. Leurs efforts ont été animés et encouragés par Valentin Silvestru, qui avait initié plusieurs festivals en Roumanie pendant les années 1960-1070-1980.
Lorsque les discussions se sont tournées autour du thème du festival, en essayant d’identifier une problématique théâtrale qui n’était pas touchée par les autres festivals nationaux (dédiés soit à la dramaturgie roumaine, soit au metteur-en-scène, au jeune acteur ou à la comédie), on a découvert qu’aucun festival n’était destiné à la pièce en un seul acte. On avait beaucoup parlé du spectacle expérimental ou du spectacle de studio, mais nulle part on n’avait investigué le rôle de la pièce courte dans le répertoire d’un théâtre. C’est exactement pour cela que les initiateurs du projet ont décidé de répondre par un festival à Oradea, à l’intérêt grandissant que les dramaturges et les metteurs-en-scène manifestaient pour la pièce courte de théâtre.
En tant que directeur du Théâtre d’Etat d’Oradea, Emanoil Enghel a rendu à la Direction des Théâtres du Ministère de la Culture un matériel ample et plein d’arguments culturels, par lequel il sollicitait l’initiation d’un festival destiné à la pièce en un acte. La demande a été acceptée et la première édition du festival d’Oradea a eu lieu en 1976.
Les pièces courtes de théâtre ont eu leur importance à part dès l’apparition du théâtre roumain. Elle faisaient part en spécial du répertoire des théâtres ambulantes et d’amateurs qui étaient présentées en Ardeal et jouissaient du succès surtout aux temps de l’Empire Autrichien-Hongrois. Par l’intermède du festival „La Semaine de la pièce courte de théâtre” d’Oradea, la pièce courte est devenue un matériel apte d’être jouée sur n’importe quelle scène. Ainsi, beaucoup de pièces écrite par des dramaturges exceptionnelles, mais qui n’avaient jamais été mises-en-scène ont trouvé leur voie pour être représentées.
En plus le festival a imposé aux metteurs-en-scène un nouveau courrant, en les encourageant toujours plus à représenter des pièces courtes. Par leur participation au festival avec des spectacles rémarquables, ces metteurs-en-scène ont ajouté un prestige supplémentaire à cette manifestation et ont finalement consacré un genre théâtral inédit. Il n’y a pas aujourd’hui de théâtre ou de répertoire d’où la pièce courte de théâtre courte manque. D’ailleurs, par son économie de temps, espace et énergie, ce genre semble être l’option théâtrale la plus contemporaine, d’autant plus que cette forme artistique est de plus en plus connue et appreciée par le publique.
La sixième édition de 1984 a promue la participation internationale. A cette date, la manifestation d’Oradea était le seul festival international de la pièce courte de théâtre de l’Europe.
Quelques uns des spectacles les plus réussis représentés au long des éditions du festival:
La rue de l’amour (Strada iubirii) par Angela Bocancea, mise-en-scène Alexandru Tocilescu, Théâtre Al. Davila Piteşti.
Ebauches (Schiţe) par I.L. Caragiale, mise-en-scène Alexandru Dabija, Théâtre National Cluj-Napoca.
Occisio Gregorii in Moldavia Vodae tragedice expressa, auteur inconnu, mise-en-scène Ion Olteanu, Théâtre d’Etat Oradea.
Barbu Văcărescu, le traître du pays (Barbu Văcărescu, vânzătorul ţării) par Iordache Golescu, en coupé avec Occisio Gregorii in Moldavia Vodae tragedice expressa, mise-en-scène Alexandru Tocilescu, Théâtre Bulandra Bucarest.
L’Innocent (Nevinovatul), par Dehel Gábor, mise-en-scène Tompa Gábor, Théâtre Hongrois d’Etat, Cluj-Napoca;
L’Eau (Apa), par Dumitru Solomon, mise-en-scène Victor Ioan Frunză, Théâtre d’Etat Oradea.
L’Acteur (Actorul) – spectacle de pantomime avec un Prologue par Mircea Dinescu, spectacle interprété par Mihai Mălaimare, Théâtre I.L.Caragiale Bucarest.
Dix eclats de rire (Zece hohote de râs), par Tudor Popescu, mise-en-scène Alexandru Darie, Théâtre d’Etat Oradea.
L’Art de l’amour (Arta iubirii) – un spectacle par Cătălina Buzoianu, interprète Valeria Seciu, Teatrul Mic Bucureşti
Allez, les gens! (Hei, oameni buni!) par William Saroyan, mise-en-scène Petru Vutcărău, Théâtre Eugen Ionescu Chişinău.
Embaucher un clown (Angajare de clovn) par Matei Vişniec, mise-en-scène Nicolae Scarlat, Théâtre National Vasile Alecsandri Iaşi;
Ivanca par Lucian Blaga, mise-en-scène Tudor Chirilă, Théâtre d’Etat Oradea.
La Cantatrice chauve (Cântăreaţa cheală), par Eugen Ionescu, mise-en-scène Tompa Gábor, Théâtre Hongrois d’Etat, Cluj-Napoca.
Des Voix dans la lumière aveuglante (Voci în lumina orbitoare) par Matei Vişniec, mise-en-scène Petru Vutcărău, Théâtre Eugen Ionescu Chişinău.
Les Notes d’un fou (Însemnările unui nebun), adaptation par Ion Sapdaru d’après Gogol, mise-en-scène Ion Sapdaru, Théâtre Mihai Eminescu, Botosani;
La Leçon (Lecţia) par Eugen Ionescu, mise-en-scène Horaţiu Mălăele, Theatrum Mundi Bucarest.
Embaucher un clown (Angajare de clovn) par Matei Vişniec, mise-en-scène Pinczés István, Théâtre Studio KISS Oradea;
Oh, les beaux jours (Zile fericite) par Samuel Beckett, mise-en-scène Bernd von Bomches, Théâtre Allemand d’Etat Timişoara;
Sur le sexe de la femme comme un champ de bataille de la guerre de Bosnie (Despre sexul femeii ca un câmp de luptă în războiul din Bosnia) par Matei Vişniec, mise-en-scène Petru Vutcărău, Théâtre d’Etat Oradea
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